Galerie Photo :
Jazzmen in action (19)


Ces clichés historiques, collectés sur Internet ou dans des magazines, ont été pris par divers photographes
dont les noms, quand il a été possible de les retrouver, sont indiqués sous chaque image



René Thomas & Jacques Pelzer

(René Thomas & Jacques Pelzer au Middleheim Jazz Festival, 17 août 1974.
Photo Studio Hugo / Archives Wallonica)


"Le 17 août 1974, René Thomas est pour la troisième fois à l'affiche du Middleheim Jazz Festival d'Anvers. Il y joue cette fois au sein du groupe T.P.L. (Thomas Pelzer Limited) qui comprend, outre lui-même, Jacques Pelzer (sax et flûte), Rein De Graaff (p), Henk Haverhoek (b) et Han Bennink (dr). Cette photo le montre en pleine action en compagnie du saxophoniste Jacques Pelzer."


J.J. Johnson Quintet featuring Bobby Jaspar

(Bobby Jaspar, J.J. Johnson (trombone), Elvin Jones, Tommy Flanagan.
Photo non créditée / Source : Mezzo TV)


"Recommandé par Miles Davis, le saxophoniste belge Bobby Jaspar est recruté par le tromboniste J.J. Johnson pour faire partie de son quintet. Pour Bobby, déjà reconnu pour son talent mais quand même encore un peu esseulé à New York, c'est une aubaine inespérée. D'un coup, le voilà propulsé sur le devant de la scène américaine en compagnie des plus grands : J.J. bien sûr, mais aussi le pianiste Tommy Flanagan, le contrebassiste Wilbur Little et le jeune batteur Elvin Jones en passe de révolutionner l'histoire de la batterie. Durant les années 1956 et 1957, ce fabuleux quintet va jouer un jazz moderne avec autorité, imagination et feeling. L'art du saxophoniste belge et à son apogée et le quintet de J.J. Johnson restera l'une de ses plus belles aventures américaines. Mais après une épuisante tournée européenne, le tromboniste est fatigué et décide de ralentir ses activités. Bobby est libéré à l'été 57 et l'étape suivante sera encore plus incroyable : Miles Davis qui l'avait recommandé à J.J. décide en effet de l'engager dans son quintet... mais ceci est une autre histoire. "


Philip Catherine, Jean-Louis Rassinfosse et Chet Baker

(De gauche à droite : Philip Catherine, Jean-Louis Rassinfosse et Chet Baker en mai 1985.
Photo : Porgy en Bess Jazz Club in Terneuzen)


"C'est l'histoire d'un disque légendaire paru chez Igloo records. A l'été 1983, le guitariste Philip Catherine et le contrebassiste Jean-Louis Rassinfosse parviennent à amener Chet Baker dans un studio rue Jorez à Bruxelles pour y enregistrer quelques titres. Mais voilà, Chet n'est pas en forme ce jour-là et la musique n'est pas aussi bonne que ce qu'ils ont l'habitude de jouer en live. Déception … Mais, un mois plus tard, Chet appelle Jean-Louis pour lui dire qu'il n'est pas content du résultat et qu'il souhaite refaire la séance. Une deuxième session est donc organisée en catastrophe. Le contrebassiste part illico à Paris chercher Chet et Philip dans sa voiture pour revenir à Bruxelles vers 22 heures, direction le studio Igloo. Et cette fois, c'est la bonne : Crystal Bells devient en 1983 le LP phare du label, le premier à être édité en CD en 1985 avant d'être réédité une nouvelle fois en CD en 2015 et à nouveau en vinyle en 2018."


Philip Catherine, Jean-Louis Rassinfosse et Chet Baker

(René Urtregger, Sacha Distel, Jean-Marie Ingrand, Bobby Jaspar et Baptiste "Mac Kac" Reilles au Club Saint-Germain en 1955.
Photo : Jean-Pierre Leloir / Jazz In Paris, Sacha Distel Jazz Guitarist - CD booklet)


"En 1953, Sacha Distel n'a que 20 ans. Mais une année plus tôt, il a fait un séjour aux Etats-Unis où il a pris des leçons chez Stan Getz et chez son idole, le guitariste Jimmy Raney. Getz lui a même prêté des partitions qu'il a recopié inlassablement pour pouvoir les jouer en France. Une fois renté à Paris, auréolé de ses rencontres new-yorkaises, Sacha Distel devient un pilier du Club Saint-Germain. C'est là qu'il apprend à connaître le saxophoniste belge Bobby Jaspar qui a 7 années de plus que lui mais qui ne partira à New York qu'en mars 1956. En attendant, ces deux hommes qui partagent le même amour du jazz animent le Club St-Germain, un des lieux les plus chauds des nuits parisiennes dans les années 50. On les surnomme non sans humour les "petits génies" tandis que Brialy, Delon, Ronet, Truffaut, Chabrol et Godard se montrent régulièrement dans l'assistance. De plus en plus populaire, le jazz sur Seine entame son irrésistible ascension !"


Jean-Louis Rassinfosse, Chet Baker, Jacques Pelzer et Wolfgang Wilhelm Lackerschmid

(Jean-Louis Rassinfosse, Chet Baker, Jacques Pelzer et Wolfgang Wilhelm Lackerschmid
au Festival Revierpark Vonderort, Oberhausen, octobre 1979. Photo : Gerd Jordan)


"Depuis leur rencontre à Paris dans les années 50, Jacques Pelzer et Chet Baker ont entretenu une indéfectible amitié. Après le festival de Comblain-la-Tour en 1959, c’est avec le quintet de Chet que Jacques a découvert l’Amérique en 1964, allant jusqu’à jouer au Plugged Nickel de Chicago. En dépit des mauvaises langues qui n’ont pas manqué de déblatérer sur la nature de leur relation, les deux hommes s’appréciaient vraiment et il est plus qu’évident que Jacques vénérait le trompettiste. Ça se voit sur les images des films qui existent et ça s’entend dans la musique des disques merveilleux qu’ils ont enregistré ensemble. Et après que Chet était tombé de sa fenêtre un vendredi 13 mai 1988 à Amsterdam, Jacques était encore là, effondré auprès du cercueil de son ami enfin en paix. Dans son livre Chet, Alain Gerber fait dire à Jacques Pelzer à propos du trompettiste : pour moi, du premier au dernier jour, il aura été « the most beautiful guy in the world »."


ean-Louis Rassinfosse, Pierre Vaiana

(Jean-Louis Rassinfosse et Pierre Vaiana,
Photo : Pierre Dulieu, 10ème Brussels Jazz Marathon, 21 mai 2005)


"Depuis 1992, le trio L'Âme des Poètes, ainsi nommé d’après une chanson de Charles Trenet, explore le répertoire des grands standards de la chanson française pour en livrer des versions instrumentales pleines d’émotion et d’humour. Neuf albums sortis sur le label Igloo revisitent ainsi dans la bonne humeur Brassens, Brel, Gainsbourg, Nino Ferrer, Edith Piaf, Trenet, Georges Moustaki et d’autres. Sur scène, le jazz reprend ses droits et les trois musiciens se livrent à l’occasion à des improvisations concises mais toujours inspirées. Ainsi, sur cette photo prise sur la scène de la Grand Place de Bruxelles en 2005, on voit Pierre Vaiana observer Jean-Louis Rassinfosse en plein vol dans un solo de contrebasse."


René Thomas & John Coltrane

(René Thomas et John Coltrane au Festival de Comblain-la-Tour, août 1965.
Photo : Jean-Pierre Leloir)


"En août 1965, John Coltrane était en Belgique pour le 7ème festival international de Comblain-la-Tour. René Thomas y jouait aussi avec Lee Konitz. D'où cette fameuse rencontre entre René et John, immortalisée par le photographe Jean-Pierre Leloir. La discussion paraît âpre mais on se demande toujours de quoi ils avaient causé ce jour-là !"


Django Reinhardt

(Django Reinhardt jouant sur une guitare électrique de marque Rio,
1er Festival International de Jazz à Nice, février 1948. Photo : X DR)


"Beaucoup de guitaristes américains ont clamé l’influence que Django Reinhardt avait eu sur eux. Mais en réalité, personne ne joue comme lui alors que l’influence de Charlie Christian ou de Wes Montgomery est beaucoup plus notoire. L’explication en est donnée par Kenny Burrell. Le style manouche à la Django est tellement particulier qu’il ne peut être copié tel quel mais, en revanche, son extraordinaire volonté d’être lui-même en inventant sa propre manière de jouer devrait être une inspiration pour tous les guitaristes. Chaque guitariste qui débute devrait prendre Django comme modèle en aspirant à se forger un son et une identité. C'est, selon Kenny Burrell, la leçon à retenir de Django qui a donc exercé sur lui une grande influence psychologique ou spirituelle mais pas nécessairement technique ..."


Django Reinhardt & Paul Whiteman

(Django Reinhardt jouant sur une Gibson archtop électrique ES-300 pour Paul Whiteman.
Photo : RDB/Ullstein Bild)


"Invité par le Duke, Django débarqua à New York en 1946 … sans sa chère guitare Selmer car il pensait que les Américains, célèbres pour leurs belles six-cordes électriques, lui en présenteraient une à son arrivée. Ce ne fut pas le cas, personne ne lui offrit une guitare car on ne voyait pas l'intérêt commercial de sponsoriser un musicien venu de l'étranger et encore inconnu du public américain. Finalement, Duke Ellington se trouvant acculé à donner des spectacles avec un guitariste sans guitare relaya le problème à son Agence de promotion William Morris. Cette dernière contacta Gibson et fit valoir le fait que l'instrument fourni apparaîtrait en vedette et au premier plan de l'orchestre du Duke en plein vol dans des salles remplies dont le Carnegie Hall. Ce n'est qu'ainsi que Gibson consentit à équiper Django d'une superbe Gibson archtop électrique ES-300. Sur cette photo, on voit le guitariste manouche jouer sur son bel instrument devant un Paul "King of Jazz" Whiteman manifestement aux anges."


Django Reinhardt & Duke Ellington

(Django Reinhardt jouant devant un Duke Ellington amusé, New York, 1946.
Photo non créditée)


"En 1946, Django reçoit un télégramme du Duke qui lui propose un splendide contrat. Le guitariste part aux Etats-Unis (sans sa guitare) où une tournée a été organisée, pour lui et le grand orchestre d'Ellington, culminant pour deux soirs à Carnegie Hall. Mais fantasque, Django boit des bières et arrive très en retard sur la scène où fulmine un chef d'orchestre hors de lui. Le lendemain, Django décide d'aller voir Marcel Cerdan boxer au Madison Square Garden et arrive à nouveau en retard au concert. C'en était fait des rêves de gloire du guitariste manouche : pour les critiques Américains, il était certes "un phénomène mais pas un grand monsieur". Quant à Django, une fois rentré à Paris, il dira à tout le monde que « ce qu'il a entendu de mieux là-bas, c'est Frank Sinatra ! » "




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